Makina

SCOTT DUCAN A PRIS PLACE EN FACE DU TUEUR...

c'est ainsi que commence le polar

c'est la première phrase de "juste un regard" de harlan coben

je le commence ce soir à st étienne

avec des photos de makina beauté métallique..!

le grain est froid sous les doigts pourtant... il a fait très chaud... aujourd'hui

au bord de l'eau... à nantes !

Ogres d'orge

hirsutes armées huppées des champs surchauffés en nombre millénium

étendards des sangs verts dressés au centre des combats furieusement nourris



les ogres d'orges s'observent s'affrontent en de sombres batailles


en campagne au son d'avoine ... entendez vous rugir ces féroces soldats !

Les portes rouges

ce n'est pas parce qu'on n'y voit que du bleu que le bleu rime avec cata

qu'il faut broyer du noir du gris ou des dérivés anthracites

ce n'est pas parce que le rouge fait peur quand il est mis

ce n'est pas parce que les stones repeignent en black les red doors

ce n'est pas parce que les routes s'urbanisent de folies administratives

qu'il n'existe plus que des aires de repos aseptisées

âme rebelle et re-belle

ivre de rêves et de légèreté abstraite

arrête toi aux premières tâches rouges

deviens simplement celle ou celui qui observe qui regarde

et deviens la légèreté qui multiplie les portes rouges

pour les égarés du jour en quête de salut...

mais m'égare-je ?? / coup de soleil / peut être ... !

fin du jour déjà ? comme du côté de chez marty... :)

Chemin de lumière

rêves au bord des yeux d'étoiles remplis

rétines hyper saturées des lumières de couleur

et marcher d'un pas léger jusqu'au bout des lueurs d'amour

pour inventer les roses rares que tu ne connais pas..!

Nanonimal

va falloir se rapprocher de la terre se faire infiniment petit

ramper parmi les hautes herbes ventre à terre

ouvrir grand les yeux silencieusement pour apercevoir

planquer dans le vert transparent des feuilles ces nanotrucs... qui bougent

Water music

la route déroulait impassiblement ses longs kilomètres tièdes

la lune toute pleine de sa blancheur dessinait dans les premières longues nuits d'été

de curieuses arabesques...

john lennon égrenait ses notes de son air devenu légende

imagine...

habitué à voir surgir de nulle part dans le noir inquiétant des hors phares

sur les bas-côtés des billes lumineuses entre chats chasseurs et renards en quête de butin...

surgit du néant les lumières d'un hameau perdu qui soudain m'interpellent

arrêt sur nuit

air barbarie

tous réunis tous accompagnent le chanteur

tous applaudissent et en redemandent

j'ai troqué john contre boby

"Elle s'appelait Françoise,

Mais on l'appelait Framboise !
Une idée de l'adjudant
Qui en avait très peu, pourtant,
(des idées)..."

"Elle nous servait à boire

Dans un bled du Maine-et-Loire ;
Mais ce n'était pas Madelon...
Elle avait un autre nom,
Et puis d'abord pas question
De lui prendre le menton...
D'ailleurs elle était d'Antibes !"

"Quelle avanie !

Avanie et Framboise
Sont les mamelles du Destin !"

avant de reprendre la route

on the road again...

'talian roads

sur la route des longs couteaux

asphaltes surchauffés antracités des pneumatiques surdimensionnés

les belles italiennes roulent les mécaniques dérisoires de leurs chevaux cabrés

sous les lumières aveuglantes des bouts de tunnels annoncés...

My flower is beautifull !

si je devais créer "ma fleur"...

pour ajouter une étoile au soleil de la terre

je commencerais par son parfum... frais et envoûtant

pour attacher le regard de l'amoureux

puis la tige... surprenante et captivante

d'un vert jaune presque transparent

puis un coeur... gros comme ça !!

aux nuances profondes tendant vers des bleus abyssaux

Dans les nuages...

un peu perdu dans les nuages

quelque part

sais pas trop où

certains jours sont comme des nuits

au dessus des terres rouges ou vertes

au dessus des hordes de sauvages et des lyncheurs

au dessus des médias et des affaires de ouf

... prendre de la hauteur avant de redescendre... doucement... un jour

oh !!!!... et si je croise le p'tit prince....

Ma route

toujours On The Road Again

ma route suit la route... mon chemin

Sentir la route...

l'air vibre sous la chaleur du jour... grandes herbes tremblantes..!

c'est comme en été quand l'air brûlant ondule à l'horizon trop chaud

et c'est l'été jusque dans les blanches sur fond bleu... déjà sans prévenir comme ça ... !

alors s'arrêter là près d'un fossé.. et sentir... l'air et les senteurs offertes !

pendant que passent les marty trucks bruyamment infatigables !