journal de bord et humeur du jour
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9 décembre 2013

# 00470 - pas obligés d'obéir !



en roulant vers le tard
alors que le jour s'enfonce dans les lumières du soir
instant décisif de grande résistance
où s'illumine la magie de la vie

sur le pare brise taché de l'auto lentement
glissent les mots de christian bodin
enroulés dans une chanson de leonard cohen




"Toujours ramener la vie à sa base, à ses nécessités premières : 
la faim, la soif, la poésie, l'attention au monde et aux gens. 
Il est possible que le monde moderne soit une sorte d'entreprise 
anonyme de destruction de nos forces vitales - sous le prétexte 
de les exalter. Il détruit notre capacité à être attentif, rêveur,
lent, amoureux, notre capacité à faire des gestes gratuits, 
des gestes que nous ne comprenons pas. Il est possible que ce
monde moderne, que nous avons fait surgir et qui nous 
échappe de plus en plus, soit une sorte de machine de guerre
impavide. Les livres, la poésie, certaines musiques peuvent
nous ramener à nous-mêmes, nous redonner des forces pour
lutter contre cette forme d'éparpillement. La méditation,
la simplicité, la vie ordinaire : voilà qui donne des forces
pour résister. Le grand mot est celui-là : résister."
(Christian Bodin - propos recueillis le 11/02/2013 par F. Busnel)









7 novembre 2012

11:21 Pénétrante transparence



éclat de diamant
lumineux miroir du temps
transparence des songes


1 mai 2010

Insolence


insolence !!
je ne t'oublie pas
déesse des rêves et des évasions
ultime échappatoire à la corruption




aujourd'hui tout le monde célèbre le blanc
fée clochette en avant dans une débauche de marchands
mais tu ne me quittes pas
à l'abri dans le bleu profond de tes insolences


1 avril 2010

Terres noires


quel chemin quelle route quelle lumière
horizon si froid si inhospitalier sans chaleur aucune ..!

dans les terres gelées noires brûlées
les premiers mots résonnent par delà les sommets rougeoyants

les neiges encore fraîches crissent crossent
et craquent sous les pas de marie première femme

elle tient l'équilibre en riant... oups !
l'air suspend discrètement son souffle

unique instant où la magie révèle ses secrets
les yeux grands ouverts bleu rare...


16 février 2010

Aérienne âme


rien ne retient
sous les lumineux rayons
les âmes aux couleurs du jour
parmi les vestiges
de l'ultime souvenir


2 décembre 2009

Balèze


l'était quand même balèze
la preuve

"J' fais mon footing au milieu des algues et des coraux
Et j' fais mes pompes sur les restes d'un vieux cargo
J' dis bonjour, faut bien que j' me mouille

C'est ma dernière surprise-partie, j' m'écrase le nez au hublot
J'ai mon contrat d'confiance, l'encéphalo qui faut
J'ai du bol, j'en vois un qui rigole

Oh ! Gaby, Gaby !
Tu devrais pas m' laisser la nuit
J' peux pas dormir, j' fais qu' des conneries
Oh ! Gaby, Gaby !
Tu veux qu' j' te chante la mer
Le long, le long, le long des golfes
Pas très clairs ?

En r'gardant les résultats d' son check-up
Un requin qui fumait plus a rallumé son clope
Ça fait frémir, faut savoir dire stop... "Stop !"
Tu sais, tu sais, c'est comme ce type qui voudrait que j' me soigne
Et qu'abandonne son clebs au mois d'août en Espagne
J' sens comme un vide, remets-moi Johnny Kidd

Gaby, j' t'ai déjà dit qu' t'es bien plus belle que Mauricette
Qu'est belle comme un pétard qu'attend plus qu'une allumette
Ça fait craquer, au feu les pompiers !
Aujourd'hui, c'est vendredi et j' voudrais bien qu'on m'aime
J' sens que j' vais encore finir chez Wanda et ses sirènes
Et ses sirènes... Oh, oh, oh, oh, oh !

Gaby, Gaby...

Alors, à quoi ça sert la frite si t'as pas les moules ?
Ça sert à quoi l' cochonnet si t'as pas les boules ?
Oh, oh, oh, oh, oh !"

oh oh t'es parti trop tôt
la lune est pâle là-haut

(alain bashung)
(+ photos internet)

7 août 2009

Ne jamais faire de supposition


construction solide
parfaitement organisée
troublante pour le sujet

(exemple : le chat // animal ambigu pour beaucoup indifférent sournois et patati et patata...)

édifice établi sur le connu
mémoires des instants passés
à vivre éprouvé chahuté frustré déçu flatté effrayé traumatisé ...

références de vérités personnelles changeantes (évidemment ... évolution)
trajectoire tracée certifiée
ouverture béante sur les vertiges du futur


7 juillet 2009

B.K.

et si en ouvrant la malle
nous y trouvions toujours des épices
éternelles
comme des agathes rouges
les diamants du premier jour

22 juin 2009

Cadeau nature




juste pour le bonheur de vivre
promenade douce
dans le jardin nature




avec seulement la musique du soleil aérienne
appuyé tendrement sur la terre...
unique lumière vraie pure si belle parfumée de l'air du temps


1 juin 2009

Route AA

traces de fleur cassée
bitume ardent


kilomètres allongés
vérité fulgurante


ouvre les yeux
plus grand


grand loup veille
blanche neige a retrouvé son nain


on rentre du boulot
porte de service dérobée


préfère coursives des cuisines
parfum chaud des blop-blop