# 01497 - danse avec le jour

et rouler lentement dans

les mauves et les parmes

rien que pour sentir les  

ombres de la nuit encore

une fois avec les bruits 

fuyants

# 01482 - coeur nature

n    a    t    u    r    e 

le moteur coupé l'air

aidé du vent balance 

les hautes herbes d'été le souffle

est long comme une caresse

s'arrêter là le front près 

du ciel un peu de bleu

au fond des yeux et laisser

l'envie m'enivrer sans modération

découvrir demain et 

un futur pour une fois

# 01475 - étrange instant

des  profondeurs de la fissure
je n'ose ni ne m'expose
le noir broie les âmes
seras tu la fuite seras tu la blessure

# 01469 - murmures célestes

couleur des rêves
entre deux sur les
lignes des temps anciens

chante à tue tête rien
que pour nous devant
le ciel incertain

la nuit résonne jupiter
frôle vénus juste ce
soir à 22:42 pm

pour toujours

# 01456 - revoir en bleu

écroulé sous les
lourdeurs du haut
derrière une armada
de bois constituée

le vent aplatit change
les couleurs du temps
tout reste immobile figé
le bleu en maître règne

sur l'horizon

# 01316 - si loin

plus     profonde

elle    savourait

les heures jaunes

du       couchant

# 01276 - incandescence

terriblement     surchauffé
traces  de  vie  d'artistes

le ciel n'a pas pris encore
les  couleurs  de  la   vie

# 00778 - les portes du temps

sans fuir au couchant brulant
doucement dans les premiers froids
de l'automne / le souffle du vent
aux oreilles le chants des déesses

oNe sOng fOr oNe dAy

# 00759 - de l'autre côté de son coeur...

le rêve s'étendra jusque l'horizon
bien après aussi
entre les mots déchirés par
le bleu glacé des vagues

là où nait l'écho de ses sourires

oNe sOng fOr oNe dAy

coule

je reste ensemble
coule profondément
une évasion au bord des yeux

                        possible...

transatlantiquement

le reste du temps
perdu échoué sur
une terre nue au bord des vagues
le ciel entièrement silencieux éclate
furieusement mes pas
toujours humides
toujours amoureux
si profonds

traverser l'envie

imperceptible tremblement
comme une          esquisse
arrachée à la        mémoire
diluée dans les fatigues
des années passées

rêve gravé dans la rétine
ligne verte du désir

étreinte à pic

respire et tente un mot
N O I R  et sourd gorge serrée
un son dans l'abime

on the beach (2)

si t'essayais en bleu !
lui souffla penelope
il fallait s'armer de courage
franchir les vagues
avant l'ombre de la nuit...

on the beach

prise dans la mouvance
de ton reflet
tu imagines la vie
en rose

autumn song

elle ondulait sur les planches

entre les accords rock'n roll

et les guitares dans l'air saturé

K240/1 Revoir

... les cracks encore une fois
au fond des criques
la mer en plus
l'océan aussi

K212/1 Petite guerre

les enfants jouent en somme
dans les griffures du temps
entre poudre de sable et canon

K201/1 Nus

courir aux caresses du vent
champ des nus
caresses sur la peau
jusqu'à l'horizon enlacés

K184/1 Contact tiède

- mais t'as mis où les clés ?


dernière brume
encore collée à la mer
contact
moteur tiède
à peine un rayon de soleil
pour repartir...