(1er prix par .... k.o.)
des châteaux en espagne
et des hommes de paille
échafaudez
plans
et édifices à la gloire d'une gloire
d'éphémères attitudes
en désuètes intentions
désolante superficialité de l'être
de dogmes en dogmes
le tout digne d'un don
paraît-il
encore une croyance
qui fout l'camp
bye bye... et surtout
ne te retourne pas (souviens toi de la femme de loth / je ne sais plus son nom)
Je m'incline, messire, je m'incline...
RépondreSupprimerJe vous accorde le premier prix par knocking out on heaven's door...
La femme de Loth n'a pas de nom. Comme souvent, les femmes qu'on a connu bibliquement ne sont que d'aimables métaphores pour rappeler aux hommes leurs faiblesses face au divin...
Malgré votre mise en garde, je me suis retournée, penchée par dessus les coussins pour voir le visage de ma méprise, et le sel n'a pas osé cristalliser ma chair, tellement j'arpente souveraine la surface de cette terre en la faisant trembler sur ses bases...
Le fumant boucan n'éveille pas les rares passants qui me parvienent à me voir, alors qu'à Gomorrhe je défie du poing Dieu du haut de ma tour, le priant d'obscurcir mon plus clair jour puisque unique, il n'est point d'âme avec qui je puis consummer mon festin de pierre.
Mais Dieu rigole.
Il très certainement pour moi des plans dont j'ignore tout, car j'ai beau tirer le diable par sa queue rougeoyante jusqu'au pied de mon maître pour l'asservir à ses désirs, il ignore mon offrande, et me laisse lui sacrifier mon Isaac...
Votre silhouette me surprend. Vous êtes sans doute un garçon droit, haha.
ah... ce sel !
RépondreSupprimerqui ne vous atteint pas dites vous... qui vous frise la crinière pourtant et donne à votre chair cet si exquis goût salé qu'on les agneaux que surveille st michel !
mais arpenter ma chère arpentez
dieu pardonne à qui tâtonne !
et si le puissant (ahah!) n'a point nommé la femme de loth il n'en a pas plus fait pour ses 2 filles dans sa misogynie rapportée... mais vous avez raison tsuk tsuk l'homme est faible. je confirme
Ce n'est point le puissant qui n'a pas nommé la dame en question, mais bien les israélites qui ont raconté ce texte pendant des générations avant de le fixer définitivement sur papier. A ce moment là, que la femme de Loth eût ou pas un nom n'avait plus d'importance : d'humain elle était devenu chose, de matière vivante elle avait fini minéralisée, pour n'avoir pas écouté son mari... Son absence de nom ne trahit pas un aspect mysogyne, au niveau religieux, mais plutôt quelque chose d'infâmant : celui qui n'est plus connu par nom dans la société n'est (vraiment) plus rien.
RépondreSupprimerL'on se souvient des noms de ses filles, par contre, parce que c'était de sacrée baiseuses. (adaptation, strictement littéraire, extrait du cycle de Cyan, par Bourgeon/Lacroix, les couleurs de Marcade)
L'homme moins faible qu'il ne l'admet par paresse de devenir meilleur : c'est fatiguant, de se contraindre à dépasser le commun des mortels...
Quant à dieu, le pauvre, ne le traitez pas de mysogyne, le pauvre ! Il n'y est pas pour grand chose, d'autant que c'est probablement une femme. :D
Mais vous parlez de ma chair, salée... Auriez vous eu le culot de m'en dérober quelques fibres à la faveur de mon sommeil, pour la goûter, à l'instar de Taliesan qui osa laper trois gouttes du Mag Mael, et ainsi oser en parler tout à votre aise ?!
Si c'est ainsi...
Vous êtes doux, je n'ai rien senti.
(sourire)
à mon aise vous le remarquates ...! (sourirs)
RépondreSupprimerah doux ... vous trouvez
mais avez vous aussi remarqué que comme vous je retourne en arrière (
Donc je réécris mes billets. C'est parfois une virgule que je déplace, un paragraphe que je rajoute, l'orthographe que je corrige... Je reviens toujours en arrière : c'est pour ça que j'ai autant de problèmes dans la vie, qu'est-ce que vous croyez...)
pareil !