journal de bord et humeur du jour

11 août 2009

Poupées du vent


traînées oubliées
d'étoiles filantes d'août

brillantes d'argent
d'or ou d'agathe rouge

confondues dans les hautes vertes
soigneusement serrées rangées

poupées décoiffées
saluent le voyageur l'étranger

qui se hasarde étonné
à les regarder

devinez comment on m'appelle
quand les vents d'ouest soufflent et m'épient


4 commentaires:

  1. Sainte barbe en flamme
    d'épique épis épistolaires
    Les blés s'enfuient
    que vous voilà pourvu
    d'un nouvel attribut...

    Je ne sais si je vous suivrais sur ce blond terrain là...
    Le maîs je ne digère pas. (sourire)

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  2. paysage de vert dominant
    gourmant de nos nappes phréatiques
    ...nourriture des cochons
    et autres ruminants cornus...

    laissez ces grains de côté
    comme moi
    sur le terrain maïs
    je ne fais que passer
    objectif pointé

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  3. Je ne parviens pas à m'astreindre de ne voir que la surface des choses.

    Ce vert nous coûte inhumaine trop cher pour être honnête...

    Et les choses malhonnêtes, j'ai du mal à les digérer, désolée. J'ai probablement un caractère beaucoup trop entier ; c'est ma nature de tigre.

    J'envie au Buffle sa capacité à laisser les choses glisser sur sa peau comme l'ondée sans jamais s'y noyer...

    Photographiez, Messire, photographiez.

    Je vomirai, Messire,
    je vomirai.

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  4. vous ne vomirez point
    si vous ne consommez point

    ... et si cela arrivait ...

    il vous en resterait un goût d'amertume salvatrice
    ... mais il ne semble que c'est déjà fait !

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