les années passèrent
aussi vite que le vent
sur la crête des vagues...
et sur les sables blancs leur vaisseau s'échoua
les courants du gulf stream se perdirent
depuis le goût encore épicé
des embruns salés
parfume les longues plaines
jusque dans les vaux éclairés
les rais du soleil savent jouer
les éclairagistes savants
champs de blé et d'orge
prennent des allures de star
il reste toujours une fraÎcheur
passé les cols
avant de retrouver
l'écrasante chaleur de la plaine
d'afrique à jamaïque
les épices chantent
couleurs du temps nous emmènent nous entraînent
nuances chaudes d'ocre en abondance
pas d'hémisphère
pas de frontière
une seule langue
celle des papilles
l'air grave de la grive
se perd en altitude
ses airs de linottes
se fondent dans les nuages
le jour se termine calme
loin des chahuts de midi
des poussières poussées par le vent
et des stress-attitudes
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire