Sillons vibratoires

monde de poussière
poussé par les souffles géants

terre de terre
travaillée par les hommes de terre

terre nourricière
encore plus blanche que le ciel d'aujourd'hui

Infiniment

infiniment univers

petit monde dans le tout à la portée de l'humain

mouche ronne toujours plus loin

rien ne finit
la profondeur n'a plus de fond

les sourires n'ont plus de tristesses
les vrais sont éternels

rien n'échappe au début
finit la fin

l'heure ne compte plus
infiniment plus tard

Altitude hors sol

dans le bleu des verts agités
sugrissent parfois
d'étranges silhouettes

inquiétantes ou étonnantes
selon
le goût réminiscence de délices anciens

souvenirs quand tu nous tiens
tiens !

remember you !

Plaine de bêle

au bord du monde attentif de l'archange

entre galette et sel marin

audace des voix de terre

ou voix des cieux

les mots se mêlent s'entrelacent

au souffle des tempêtes

et des brises marines

Porche rouge

rouge de lèvres trop

rouge de peau indian

de rage rouge fol'

rocade déviante
trajectoire abandonnée
feed back impossible

les ombres en rouge scrutent les horizons infidèles
à la faveur du jour comme nuit tombante
rêves à peine effacés

boîte de réception over bookée
mails non lus déstockés
exit à la première tentation

chemins de traverse juxtaposés
croisées de route
le sens reste une recherche

destination... futur
toujours !

Folles du soleil

clair obscur éblouissant
des poussières poussées par les vents

monstres sur tige de tige en tige
calamités bibliques

récolte abondante
pour hiver de catastrophes annoncées

faire taire les faux prohètes
fausses infos et faux sourires

le graines où le vent les poussent
vont se développent s'épanouissent...

pour faire de la vie de grandes rafales de rire...

Feu du ciel

bourrasques de feu
mer rouge d'étoiles guerrières

orion farouche entre galaxies
repousse andromède

bien au-delà des alphas bleutés
des centaures perlés

où s'ébrouent les norma jeane mortenson
de baker en monroe

étoile parmi les stars
système à nuages magnétiques

perdue dans le noir obscure

étendue des profondeurs célestes

Magie d'Ô

chants des souhaits

par dessus les chaînes

du forez et du puy

le long des plaines

de sologne et beauce

ardentes suppliques

résonnent mêlées

dans les ombres végétales

de thoth aux chants d'eau

pour de merveilles révélations

complices

exceptionnelles

Contre jour

temps de rue
en heures tardives
contre champ
contre plongée

grande rue
elle rue en couleur
des pastels en sépia
d'ocre en ogre

elle gronde
ravage et passe
gourmande des pas
perdus ou pas

ouverte en fête
éternelle depuis toujours
étoiles en tête shine always
chants de rue non tus

exit au bout
parfois saturé