Il se dit noble et formé à l’école des druides.
C'est ainsi qu'il découvre que son âme est immortelle et qu'à force de tripoter des boules de gui il a les doigts de la main droite qui collent.
Donc le gui colle.
Son épée est incrustée de corail et son casque surmonté d’un cimier impressionnant.
Mais pour se coucher il est comme les autres il pose ses armes et choisi ses âmes de la nuit.
C'est ainsi que Mellha, Ohnilla et Agattha se retrouvent dans sa couche ce soir de grande et pleine lune.
Très habiles et parfaitement nues, elles maintiennent le guerrier gaulois fébrile en action jusqu'au coucher de la lune encore rouge des exploits nocturnes du quatuor déchaîné.
Miss Moon est surtout impressionnée par ce mâle animé d’un courage et d’un sang-froid inégalable qui toute la nuit chevauche héroïquement ses trois montures indomptables.
La nuit est trop courte pour aboutir, il faudra des lunes et des lunes pour y voir plus clair. Mais c'est souvent comme ça dans ce genre de situation, 2008 ans après JC on le vit encore !
César arrive en Gaule quelques jours avant avec des idées de conquêtes très précises et entend parler des exploits charnels de ce gaulois infatigable.
Intéressant pense-t-il envieusement.
En fin diplomate il reçoit Vercingétorix chef du clan le plus puissant de Gaule, et sympathise autour d'un hydromel-banane bien frappé. Les apéros s'enchaînent mine de rien.
C’est ainsi que les amis d’hier de Vercingétorix se transforment en ennemis de Vercingétorix et de César.
Un soir, n'y tenant plus, César, fin partouzeur, réclame la belle Ohnilla, belle brune plantureuse, et Agattha, jolie blonde pas farouche, laissant le gaulois seul avec la ravissante Ohnilla ravie d'avoir pour elle seule toutes les attentions.
Mais Vercingétorix le bougre s'y oppose, ça part rapidos en vrille et en bataille comme en ce temps là.
Tout fini en champ de guerre.
En Août 52 av JC, César écrase la cavalerie gauloise près de Dijon. Vercingétorix fait retraite à Alésia avec ses 800 000 hommes et ses 3 dulcinées, qui, réduits à la famine doivent capituler après 2 mois de siège inconfortables.
Le chef gaulois vient lui-même rendre ses armes à César et est emmené à Rome en transport furtif, (véhicule de 300 chevaux massicotés en meubles déguisé) pour paraître enchaîné au Triomphe du Vainqueur.
Il meurt soi-disant étranglé dans sa prison en 46, on ne sait pas par qui..
Pas si immortel que ça en fait !
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