emportées par les grains de bitume chauffés d'asphalte les gommes ramollies de mes pneumatiques aiguisés suivent attentives les pontillés blancs peints vers des destinations au long court dont mon mental a encore oublié l'existence tout juste effleurée que mon jiminy a semé sur une carte virtuelle retranché derrière les plis d'averne abreuvé de soleil de vent et élans de conquête
le vent connait son nom qui chante à mes oreilles
je ramasserai une rose rouge le vingt et unième jour en souvenir du premier jour
pour que l'éternité garde un gôut de coeur
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