tu souris tous les jours
à la pointe du jour
dès que le soleil inonde
aux premiers grains de poussière
dans le rai de lumière
ta peau nue se confond
avec la pâleur du drap froissé
tu bouges lassive
j'écris là
au loin
j'écris l'amer à l'encre bleue
celle de tes yeux
aux premières feuilles d'automne
elles résonnent en craquant
déjà
encore domine l'air du temps
le même
celui qui rétrécit pour disparaître
il n'est jamais venu
et toi tu restes
le sourire accroché dans mon regard
au fond de toi
nous enfermerons les hivers
dans nos silences glacés
jusqu'aux arc-en-ciel lumineux
au-dessus des primes de février
pour une dernière fois
faire taire la glace de janvier
dans nos silences glacés
jusqu'aux arc-en-ciel lumineux
au-dessus des primes de février
pour une dernière fois
faire taire la glace de janvier
et ta main nue
sera ma clé
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