Attila

punir les hommes battre la terre la rendre inculte

wouah wouah wouah, quel programme !!

fléau de dieu pour les uns (les huns), idole pour les autres les magyards, on en sait peu sur ce personnage, nomade et sauvage à la fois

en fait la véritable histoire de ce chef d’horde est relatée en partie dans les cahiers intimes d’Agnostine de Boëssel la belle et bien connue… farouche comme une guêpe et déçue des approches déplacées et successives de sieur du Gesclin le tristement connu.

Bref cela s’est déroulé quelques années avant puisque le bipède nommé Attila (le Hun de Troye en l'occurrence) fut battu aux Champs Catalauniques environ 400 ans avant que Charles Magne décida de se balader avec une casserole déchiquetée en cuivre sur la tête (un coup de folie de ce roi adepte des mathématiques transverses)

Il mourut à 58 ans au petit matin d'un jour d'automne de l'an 453 seul loin du troupeau comme Charles pas lui, l’autre, (peu de temps après, égaré et hagard sur les bords du beau Danube bleu (en cours de cure à l’époque, c’est important). Il ne put toucher sa retraite mais n'en avait plus que faire, on s'en doute un peu. Comme il n'avait pas de femme attitrée, il prenait toutes celles qu'il croisait, le montant de sa retraite fut distribué aux "restos du coeur" de l'époque.

L’histoire est trouble j’en conviens. Normal dès lors qu’on sache si peu de chose sur cet Attila chanteur. Vous avez bien lu, il savait chanter. Il aimait bien certaines chansons des Beatles, comme together par exemple… mais je m’éloigne.

Donc il reçu un jour sa mission (par mail je crois, on a des traces sur le disque dur d’Agnostine retrouvé dans sa chambre). Il cria si fort ce jour là que le ciel fit un chute vertigineuse sur la tête des malheureux gaulois de passage dans la région. Depuis le port du casque fut obligatoire. Quel chantier pensèrent ils !

Dans sa mission encore secrète, mais pas pour longtemps, il devait conquérir l’occident en s’arrangeant pour que l’herbe ne repousse pas derrière lui…

Pensez un peu son embarras. Conquérir oui… pourquoi pas, je sais faire pense-t-il. Mais comment faire pour trimballer 3 millions de tonne de désherbant derrière mon cheval en passant inaperçu. En voilà un sacré problème de math transverse…

Bon primo à barbare barbare et demi… se dit-il. (ça commençait bien)

Une des solutions les plus faciles c’est de niquer les turcs avant dans les quartiers Est de Constantinople puis de raser de près une ville de l’Est de la Gaule… mettons Metz, why not… il en fit une chanson reprise bien après par les Beach Boys. Si si.

Ce fut, inutile de le préciser en détail, un véritable carnage qui ne fit qu’accroître son image de fléau de dieu sanguinaire et babare. Il s’en foutait un peu vu qu’il s’en foutait déjà complètement.

C’est justement après Metz en cendre qu’il rencontra la belle Agnostine (elle est un peu voyouse, non ?)

Là comme le loup de Tex Avery la langue lui manqua et les yeux lui désorbitèrent le visage… Il lâcha tout, renvoya même son canasson avec les steaks encore pas cuits under the selle… rien ne comptait plus que la conquête d’Agnostine. Mais la bougresse en avait vu d’autres… notamment pas plus tard que la veille au soir… et qui étaient (c’est elle qui l’écrit dans son cahier intime) bien plus propres que le gars Attila (c’est vrai qu’il crognottait fort le bougre), aussi, délicate comme pas deux elle lui tourna le cul … il ne s’en remit jamais… il marcha longtemps, longtemps, jusque sur les bords du beau Danube bleu…. Vous connaissez la suite ….

(illustration : diverses sources Internet)