sans trop de hâte
actives memories
brusquement surgissent dans le brouhaha du soir
jean paul sartre traîne encore
son long manteau de sombre gris
la nuit s'annonce nouvelle
partagée entre les dernières écumes du jour
couvrant maladroitement tes mains sales
le jazz sonne et résonne dans les pierres blanches
fidèles
trompettes, sax' ou contre-basses
chacun rythme et temporise les drums éclatants
juste une flamme
rouge vacille
à peine ce soir
entre un jack d. et un mojitos assommant
boris jubile dans un énorme éclat de rire
l'ombre de prévert vient pousser la porte du café de flore
ce soir... d'aujourd'hui
à peine éveillé
à peine éveillé
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