seules rouges les ruelles allongées dans le silence impossible
à côté des artères insomniaques soleil levant dans la poussière
matin enfoui figé depuis les temps impériaux
tokyo ne sait pas se taire entre moteur et cri de saké
aucun calme pour l'aube aucune accalmie regard noir rouge
tokyo toujours répand ses couleurs jaunes sur la chaussée brûlante
du matin 6h pas encore debout
repos en sursis et déjà trop chaud
les images traversent ainsi les océans
toujours
bleues
ou éteintes
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