journal de bord et humeur du jour

3 octobre 2011

Rose avenue


des brumes horizontales
couverture de ma terre
les rides du temps sillonnent ma chair
dans le sang d'automne
aucune trace ne résiste 
jusqu'au bout de l'infini
les ombres s'estompent se dissipent
comme dans un grand rire un soir de vendange 

6 commentaires:

  1. des mots qui claquent comme le vent d'automne dans les sillons et les couleurs à la Patrick !
    beautiful cher vous !!! Dame M

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  2. I would like to lie in the rose field and look at the sky, seems lovely

    lktyt

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  3. Quel bel espace, étonnant !
    Je voyage !

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  4. aucune trace ne résiste
    jusqu'au bout de l'infini...

    Pourtant, j'essaierai au moins, de garder quelques traces dans mon souvenir, jusqu'à ce que ma mémoire s'éteigne. Ces empreintes en moi, sont indélébiles.
    Pour tes soleils électriques, tes champs couleur de roses... Bravo!
    Belle soirée
    Maia

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