parfois disparaître au fond des terres horizontales serait utopiquement l'ultime solution à l'emballement mental celui qui obsède envahit submerge pétrifie
et soudain tout devient vieux ancien délavé déjà vu répétitions infinies du temps des faits entre le gris et le sombre l'écaille et la poussière
les images se brouillent se noient dans des couleurs sans nom imprécises imprononçables invisibles du haut du bonheur des images écornées au fond des ruelles au fond des bourgs
là où la terre cuite n'en finit plus de s'éteindre là où la vie devient vestige là où le vent déjà tourne la roue du temps...