rues désertes
juste le regard noir étincelle d'une femme
au coin d'une porte bleue entre ouverte
silence installé gravé dans la pierre
dans la poussière du soir
qui vole toujours
traverse le carrefour pesant de la rue Théophane
le bruit des bottes ferrées
s'est noyé dans l'horizon rouge
les odeurs de poudre acide se souviennent
encore de la fureur du feu des armes
même les morts ont disparu
cadavres emportés
quelques taches sombres témoignent
de la violence aveugle du général
ce qu'ils ont cherché violemment
ils ne l'ont pas trouvé
s'ils reviennent un improbable jour
cette fois le silence les détruira
à la place de l'aurore
à Goorhge
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