journal de bord et humeur du jour

16 novembre 2008

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dans l'eau glacée du jour
coule le sang du monde
la rage de vivre des favelas
et autre ruelle africaine

et l'autre là
balayée par le vent froid de la steppe
de ce micro village sans nom que le monde ignore

le rire des hommes ivres le soir
autour d'une table de bois
laisse planer des terreurs
dans les coeurs chahutés des enfants

la planète entière vibre des énergies
d'amour que les anges soufflent les nuits
de novembre de derrière les nuages
même des plus sombres

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