journal de bord et humeur du jour

31 juillet 2008

Perles de pluie

venues du bout du monde
de la fin de la terre
où il ne pleure plus

illuminer nos coeurs
irriguer nos âmes
réveiller nos envies

la pluie sèche nos sourires
innonde les nuits rouges

que tracent nos chemins de vie
le tien, le mien

avec des mots blancs
incolores
plein du sens profond
de nos doutes retenus
au parfum de toujours

30 juillet 2008

Fender Stories

elles chantent si fort
la liberté
l'amour
la volupté


pour des lendemains
sans fin
branchées sur des marshall
surchauffés à donf
au dessus des tex mex pimentés

637

les chevaux n'ont pas encore hurlé
que les barbus râpent déjà leurs notes rouillées

sur leurs tronçonneuses rutilantes


grosse ronflante rugueuse
des ZZ Top, Made Into A movie

contact

près pour dérouler la grosse bobine
de kilomètres torrides

de la Seine

à la fin de la terre

et j'irai me réfugier
auprès des Fenders

de Jimi H, Wild Thing

de Stevie RV, Woodoo Chile

ou de Clapton, Layla

si je chavire au bout du 637ème

remorque moi loin de la tempête... et encore plus loin si tu le peux


29 juillet 2008

Graffitis stormy

on my road again
comme un éclair
zébrant les songes d'une nuit d'été

les étoiles nouvelles n'en connaissent aucune couleur

ni le rouge ni le bleu

rien du bas n'est perceptible du haut

rien

ni les guerres ni les massacres
aucun chaos
juste le souffle du coeur

qui nous pousse vers l'unité

vers toi

et se faire tant de bien
puisque nous sommes là
et que nous vivons
... libres

sur notre route

28 juillet 2008

Nuits Rouges


aux confins de nos nuits rouges
quand le silence maîtrise les souffles d'air
que les étoiles éclairent la Voie
l'Univers oeuvre en solitaire
assemble
rapproche

les âmes dispersées
pour des révélations
qui nous élèvent à la hauteur
des dieux

Contact

dernière ligne droite
hot road

zone perturbée
mission "spèce"
idées magiques
pour des accords entendus
au calme des chevaux retenus
décapotable en standby
dreaming...

les kilomètres m'enroulent
comme les rouleaux marins
du sillon malouin
au sable kervoyalais

... contact, pour à nouveau faire hurler les chevaux du désir !

27 juillet 2008

Lumières


lorsque j'ouvre les yeux
la tête dans les étoiles
les pieds sur terre
les mains pleines de couleurs
que je distribue
avec abondance
et lumières
je me connecte à Vous
enfin





Feedback

Jour sans
as J-541
en trompe l'œil
courir dans les fougères bornées
puisque le loup n'y est pas
insolence masquée
promesses du soir en flamme

Année factice d'artifices
la toile est accueillante
redoutable.
Ô mon guide exit moi
'cause death is sure

ce monde est absurde : je verrai un monde qui ne me plaira pas, été sans fleurs, vaches sans lait, femmes sans pudeur, hommes sans courage, captures sans roi, arbres sans fruits, mer sans frai, mauvais avis des vieillards, mauvais jugements des juges, chaque homme sera un traite, chaque garçon un voleur. Un mauvais temps, le fils trahira son père, la fille trahira sa mère.

juste comme le prophétise Morrigan déesse de la guerre en conclusion de la Seconde Bataille de Mag Tured, murmuré dans les profondeurs de Borne à Brocéliande, entre les Tuatla Dé Danann et les Fomoire, pour qui s'aventure tardivement sous les étoiles de l'été... J'ai déposé mes derniers cailloux tantriques à St Léonard un soir.

Ca me fait penser au Précieux

Exit ! Ouf !

26 juillet 2008

Guerrier

apaisé
jour
repos du guerrier
dans les bras
peau




vibrations
sentir l'étreinte
et se laisser prendre
se rendre
pour un jour
celui là

25 juillet 2008

Maquis

disparaître
à travers les champs de blé
coeur en jachère
sourire enfoui dans l'écorce
et tendre la main espérance

couvrir la terre de larmes trop sèches
et de cris stridents
pour faire germer les rires nouveaux
rires de soleil
tumultueuse déferlante
sonore comme des jeux d'enfants


mission impossible
aboutie
sortir enfin du maquis
couleurs au bout du coeur
déposer les armes
presque
et ne plus jamais dormir


pourquoi lâches-tu ma main
dis moi
il y avait tant d'amour into
le vent a dispersé
toutes les miettes de pleurant
de Chateaubriant à Victor Hugo
dans les griffures rouges violacées
de leurs plumes fatiguées
pour un ultime épilogue
il reste encore septembre pour attendre