journal de bord et humeur du jour
29 avril 2010
28 avril 2010
Bleu du jaune
27 avril 2010
Déserte
le son de tes pas sur les pavés
sombres ruelles nuit de printemps
tout s'éteint jusqu'aux horizons marins
ciel qui flamboie dans le calme crépusculaire
ombres lunaires ondulent dans un ralenti silencieux
aucun mot pour retenir
aucune main pour rassurer
juste un regard dans le dernier rayon du soleil pour espérer
26 avril 2010
La valse lente des 3 grues
25 avril 2010
Chronique du colonel
les grandes cités abruties d'éphémère écrasent le bonheur
métropoles gigantesques sillons béton où s'épanouit la corruption
cachés dissimulés à l'abri de l'autre burqa crs ou cagoule en tête
des milliers de routes et d'innombrables chemins
stigmatisent les idées dévastatrices des hommes
douleur haine terreur côtoient tranquillement
les promesses de mondes meilleurs au plus fort des brouhahas
même le colonel moutarde dans sa grande perspicacité moustachue
n'y trouverait aucun indice susceptible de le rassurer
Anne de B
(photo officielle d'Anne le matin vers 6h43 pas bien réveillée)
Dans les fossés fraichement curés de Nantes un matin glacé de janvier 77 au XVème des manants manaient fébrilement entre roseaux et vieux joncs quand ils furent intrigués par des soufflements mêlés de petits cris près d’un tronc creux de saule… S’approchant avec prudence ils découvrirent une femme déjà bien formée nue dans une caisse en bois et qui prétendait être de haute noblesse.
(photo sur caisse retrouvée près du fossé)
Ils comprirent bien plus tard qu’ils venaient de sauver Anne de Bretagne d’un froid mortel… on prétendit trop facilement que ce fut alors son année de naissance ce que jamais n’admit sieur Duguesclin…
(gravure représentant Anne dans les plaines et champs bretons)
Elle grandit entre fossés et tables de seigneurs courtisans durant toute son adolescence apprenant le maniement des armes, de la langue bretonne, du vieux François auquel tenait tant son soit disant père François II. Elle côtoya à maintes reprises la furibonde Agnostine de Boessel qui venait en vacances des plaines de Sens de Bretagne et qui aimait jouer avec Anne à des jeux interdits aujourd’hui ! Elle fut sa meilleure amie et sa doublure dans plusieurs combats armés.
(Agnostine telle qu'on la connaît dans les salons)
Elle sautait de branches en branches vergers après vergers parcourant ainsi la Bretagne en tout sens les sens à fleur de peau.. ! elle fut tellement courue que son père dut signer un traité appelé encore "traité du Verger".
(Anne rentrant de chasse à l'homme..!)
Verges et vergers tout semblait sourire à Anne... Sauf qu’onze ans après elle fut nommée duchesse (son père étant mort) et mariée de force à un autrichien de passage ! Bigre la diablesse ne le vit jamais et ne partagea jamais sa couche. Et la cause de cette guerre qui se déclara entre France et Bretagne… elle s’en moqua un peu tant qu’elle put circuler à sa convenance sans péage ni escorte en compagnie d'Agnostine.
(Agnostine au mieux de sa forme vers 16h)
Mais le 28 juillet 1488 L'armée bretonne est battue par l'armée du roi de France à St Aubin du Cormier , panique dans les vergers c’est paraît il à cette époque et dans le coin vers gahard que Newton reçu une pomme un peu trop mure sur la tête alors qu’il cuvait plusieurs bolées de cidre dur. Eréka s’écriat-il la terre attire les pommes… quelle force !… et patati et patata !!! on connaît la suite après Einstein s’en mêla. Bref !
(le prince Albert E. grand souteneur d'Anne)
L’armée des français vint mettre le siège devant Rennes, où s’était réfugiée Anne. En 1491, sous la pression militaire d’Anne de Beaujeu (pas triste non plus celle-là), v'la t'y pas qu'l'Anne épouse Charles 7 (c'est un bon chiffre le 7 se dit-elle) . Et à sa mort en 1498, elle administre seule son duché de Bretagne la main droite dans un gant de fer la gauche restant libre pour le tripotage.
(Agnostine pas tout à fait déballée)
Puis vont se succéder une ribambelle de coucheries, de noces et renoçons qui lui donneront au moins huit enfants officiellement. Mieux vaut pas compter les autres… il faudrait au moins toute un bibliothèque pour conter toutes ses aventures amoureuses. Un jour peut être je vous en raconterai quelques unes.
(Anne avec son Hamlet)
Toujours est-il qu’Anne meurt un jour en rentrant d’une fête bien arrosée dans un fossé près de Nantes vers Fay de Bretagne un 9 janvier glacé à 37 ans promis à moitié bouffée par les renards affamés qui rodaient cette nuit noire sans lune. Elle fut enterrée à Nantes là où elle grandit. Certains disent que c’est rue St Denis qu’elle fut inhumée… Il n’y a pas de quoi en faire tout un patacaisse
(dernière apparition d'Anne & Agnostine dans la lumière des phares)
24 avril 2010
Haut toi !!
crépuscule en manque de dieux
ton ombre en filigrane défile le long des murs
dessine des ogives des courbes des pics
comme un souffle d'air glacé fige les ardentes incantations
à la recherche des croyances moyenâgeuses
rien plus rien ne te ressemble
cisterciennes ou parfaitement hérétiques
à tes pieds tout est mort sans couleur
entre les arcs et les lumières la parole s'y perd
même tes mots et tes rires ont disparu
23 avril 2010
Eyjafjallajokull
o . r . i . g . i . n . e / d . u / m . o . n . d . e / t . e . r . r . e .
c'était un trou
on pouvait rien jeter dedans
parce qu'il n'y avait rien à côté
on avait le droit de fumer dedans ??
quand il y eut assez de matière aux alentours du trou
puis des routes pour aller plus loin sur la terre...
(théorie en cours de validation / le petit journal du shadock)
22 avril 2010
Cependant...
Extraction
urgence sortir du ça
s'extraire du noir
éteindre le froid d'enfer
créer la lumière la vie
les sourires en couleur
le souffle posé de la douceur
par ici !!!
par là ...
trou béant de couleur..!
imaginer ton coeur qui bat
au bout du chemin de pierre
chaotique escape
de toutes les couleurs des nuages
je choisis celles que le vent n'efface plus
et qui marquent le temps
l'air du libre est léger
donne envie de dévorer
énergie et chaleur
la course est légère
l'instinct est seul guide
aussi sûr qu'un nouveau printemps
par ici sont passés les chevaliers de gorrhge
du sang plein les mains
la rage au coeur la haine au corps
j'entends encore
les fers
s'entrechoquer
dans les dédales du temps
l'issue semble encore loin
reprendre des forces un souffle ultime
comme une promesse impossible
le bleu s'élève insolent / yes !
la route refait sa trace / trajectoire gravée
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