
perdu dans les horizons en feu

surgit de terre de nul part abrupte

comme une ombre massive arrogante

le refuge de mélusine s'impose
incontournable halte sur les chemins de demain

désir brûlant dressé vers le ciel

le brasier prit paille à tous les étages

regards et chairs entrechoqués

jusqu'au dernier souffle au dernier cri
tandis que le ciel clame la paix

déclaration au creux de la nuit

jusqu'au matin le long des courbes d'airain

que le dragon du même nom

aime conter jusqu'au bout de ses nuits blanches
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