des secondes qui défilent
sans arrêt
des montres en vrac
à des prix illimités
et des peurs en pagaille
plein les mémoires
vite ailleurs
là où rien ne s'arrête
pour prendre la vie
de peur qu'elle s'arrête encore
des secondes qui défilent
sans arrêt
des montres en vrac
à des prix illimités
et des peurs en pagaille
plein les mémoires
vite ailleurs
là où rien ne s'arrête
pour prendre la vie
de peur qu'elle s'arrête encore
profondeurs océaniques
frémissements de surface
à l'abri des tempêtes
au plus profond
les ombres se lient et dans un souffle court respirent les parfums
(bilal)
que ton corps diffuse entre les perles de pluies que la lune éclaire
(bilal)graffitis entièrement cutanés tout juste exibés
(bilal)que les rêves les plus fous de tes délires n'osent à peine dévoiler
(bilal)aux premières lueurs du jour la route reprend ses droits / contact

découpes parfaites
temps figé
dans cet espace
du jaune le plus flou
à l'orange des anges
pas un mot en surface ne trahit le calme de l'eau
le temps de respirer vrai
étoiles indisciplinées
compter les jours entiers
si le rouge couvre le bleu
les trentes premières années grisonnantes
tout change si vite
entre chiens et loups
les avenirs révèlent les leçons comprises
c'est dans ces rais aveuglants parfois
parcourir le monde
entre nuages et soleil
pour découvrir
les rêves semblent toujours
mono chiffres du matin
questionnement imparfait
encore un retour aveugle glacial
tant de rêves pourtant
résonance assourdissante
il est des au-delàs