journal de bord et humeur du jour

22 octobre 2010

Planches du vent


attendre l'appel du large 
nez au vent 
l'or au bout des yeux
comme si le chant des sirènes 
une dernière fois 
se mêlait aux souffles d'eole
arpenter les lames de bois 
sans larme de glace 
sans d'interminables soupirs
comme si le coeur 
était encore léger 
comme aux premières rencontres
la mémoire est diabolique 
elle traque le moindre oubli 
vous laisse dans l'immense désert du temps
comme si le temps 
était une sentence 
la condamnation de l'espérance

2 commentaires:

  1. Tes planches du vent sont magnifiques :)
    Tes paroles ne sont pas dans le vent..

    Je les lis bien et les ressents bien :)

    Bravo, Patrick
    Bisous

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  2. Merci Linda
    Je suis très heureux que tu apprécies ces quelques mots
    Belle nuit à toi / Kisses

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