journal de bord et humeur du jour

14 octobre 2008

Profondeurs

lumières obscures
noir profond
jamais un cri
n'a percé ces silences installés

aucun mouvement
aucun souffle d'étoile

tout repose glacé du temps infiniment lourd
jamais la poussière n'a volé
même pas quand tu es passée
dans les traces de tes pas




les empreintes que tu laisses
ne serviront à personne
nul ne repassera par là
le froid s'installe
sidéral

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