journal de bord et humeur du jour

12 septembre 2008

Griffé



réaliser soudain
entre les mains ouvertes
les doigts griffés de ton parfum


l'herbe encore si verte
foullée de nos pieds nus
impossible distance irréelle
des coeurs rouges

rouges des agathes
et du sang de nos maux





il faudra remercier toujours
ce jour glacé
ce jour où le vent d'ouest
nous a gifflés pour nous réveiller
nous hurler nos existences enfin


magie d'un hiver essoufflé
en long manteau noir
réchauffé de nos sourires enfouis

depuis les couleurs défilent




interminable succession panoramique, ivresse graphique, comme un cyclone neuronique, bouleverse tout, entraîne tout, peurs angoisses chagrins désespoirs, laisse un monde nouveau, où l'espérance rime avec bonheur, où présent remplit le temps


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