journal de bord et humeur du jour

5 août 2008

Côté Sentier


en prenant de la hauteur
je me hisse
jusqu'aux parfums
subtiles des couleurs

ceux qui enroulent les yeux
de la nuit
sur l'écran noir de mes nuits rouges
(merci Claude)


le temps est ralenti
il flotte comme
léger impalpable


dispersé entre papillons
et promesses éternelles



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